Au fil des sentiers
Découvrez nos sentiers à travers nos circuits à Quevaucamps.
Points d’intérêt
1. Le Kiosque
Les fêtes du passé ont laissé dans nos villages de nombreuses traces dans les mémoires, mais aussi dans le paysage. Les kiosques à musique en font partie. Autrefois, chaque village voulait avoir le sien : temporaire ou permanent, fixe ou démontable, en bois, en brique ou en métal. Les premiers kiosques à musique apparaissent vers 1820, mais c’est entre 1880 et 1914 qu’ils fleurissent dans nos contrées. C’est à cette même époque que se multiplient les fanfares et les harmonies qui en seront les principales utilisatrices. Ces constructions deviennent alors le centre de la vie culturelle et sociale des villages, on s’y réunit pour toutes les fêtes. Plus d’infos
2. La Table d’orientation (Place du Pâturage)
C’est à l’ombre d’un platane au bord du Rond Point de l’Europe que la table a été posée sur un socle de petits pavés de rue. Cet endroit est plus connu depuis les temps immémoriaux sous le nom de Place du Pâturage. Suite à maintes sollicitations du Centre laïque Francisco Ferrer de Quevaucamps, cet espace va prochainement être rebaptisé « Place Roger Lallemand » en souvenir de cet homme politique qui a habité pendant plusieurs décennies à cet endroit. « Voir la visite précédente du kiosque ». Plus d’infos
3. La Ferme Strubbe
Ce bâtiment fort imposant était encore au siècle passé la propriété de la famille Duchateau, entrepreneurs de travaux publics, bourgmestres de Quevaucamps, de 1806 à 1831 et de 1856 à 1916. Le dernier descendant, Florimond Duchateau (1833-1916), s’adonnait à l’élevage de bovins de race anglo-normande. Ce « gentelman-farmer » baptisa sa ferme du nom de la race « Jersey Farm ». L’ensemble se compose de deux parties : l’administration communale qui y est installée depuis 1951 et la ferme dont l’activité agricole est pérennisée par la famille Strubbe depuis quatre générations, le dernier en date étant Fabien. S’il existe un métier qui mérite le respect, c’est bien celui de fermier chez qui les heures de dur labeur ne se comptent pas. L’activité professionnelle des générations précédentes était plus diversifiée avec la culture de céréales, pommes de terre, betteraves etc… Actuellement, elle se limite à l’élevage des vaches Jersey et la production du lait. Plus d’infos
4. L’Ancienne Maison Communale et l’Eglise
Située sur la Grand-Place, cet imposant bâtiment jouxtant l’église servait de maison communale, de justice de paix et d’école des garçons. La salle du premier étage avait également d’autres fonctions que celle de la justice de paix : conseils, mariages, recette communale, contributions, secrétariat, concours cantonal et sans l’oublier le tirage au sort des conscrits. Plus d’infos
5. La touraille d’herboristerie
Utilisée pendant plus ou moins deux siècles, cette ancienne construction implantée à la croisée de trois chemins, « la rue Jean Grumiaux , les chemins du Pire et du Trieuchon » était la propriété d’une famille d’herboristes de Quevaucamps encore en activité jusqu’au milieu du siècle passé. Dépourvue de cheminée et n’ayant que deux meurtrières en guise de fenêtres, elle avait pour fonction le séchage de plantes médicinales récoltées dans nos potagers, le long des chemins ou dans des bois. Le bâtiment se composait de deux pièces, l’une pour la réserve du combustible et l’outillage, la seconde pour le stockage des récoltes. Voici quelques noms de plantes récoltées et traitées dans la touraille : le bouillon blanc, la bardane, le chiendent, la camomille, le millepertuis etc… Plus d’infos
6. La Chapelle Foy
Située à l’angle de la rue du Sarrazin et de la Voie de Messe, cet ancien petit oratoire à chevet à trois pans, en briques et grès de Grandglise, est daté de 1627 à la clef d’arc de l’entrée. La clef sculptée d’un écu est gravée du monogramme I.H.S signifiant « Iesus Hominum Salvator : Jésus Sauveur des Hommes ». C’est la date la plus ancienne connue sur une construction à Quevaucamps. Bâti sur un soubassement en moellons saillants, ceinturé d’un quart-de-rond et d’un parement en briques neuves, l’ensemble est renforcé de quelques pierres aux angles du chevet. La toiture est posée sur un cordon-larmier. La porte recouverte d’une tôle d’acier laisse entrevoir par une ouverture grillagée les restes d’une fausse voûte en berceau lambrissé, une table d’autel en grès et un retable en bois Renaissance du XVIIè siècle. Un tronc permettant de récolter les offrandes est encore visible à mi hauteur dans la porte. Sue les faces latérales, une fenêtre à montants chaînés et arcs en plein cintre laisse entrer un semblant de lumière. Vers les années 1980, Monsieur Henri Dramaix, entrepreneur à Quevaucamps, décida avec bonne intention de restaurer la chapelle. Malheureusement elle le fut avec des matériaux modernes « en briques et ardoises » et ne peut désormais plus être classée au patrimoine. Plus d’info
7. La Maison aux arbres
S’il existe une demeure qui mérite une attention particulière, c’est bien au numéro 157 de la rue Joseph Wauters à Quevaucamps « al maison à z’arbs ». Probablement construite entre la fin du XIXᵉ siècle et le second quart du XXᵉ, cette forme d’art appelée « le faux bois » doit son originalité à vouloir imiter la nature. Plus d’infos
8. L’Ancienne Gare et Musée de la bonneterie
S’il existe une demeure qui mérite une attention particulière, c’est bien au numéro 157 de la rue Joseph Wauters à Quevaucamps « al maison à z’arbs ». Probablement construite entre la fin du XIXᵉ siècle et le second quart du XXᵉ, cette forme d’art appelée « le faux bois » doit son originalité à vouloir imiter la nature. Plus d’infos